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17 et 18 août 2024: 44ème édition

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Dernières infos.

Vous trouverez ici des informations principalement destinées aux inscrits à l’épreuve.

Présentation

Comment présenter une épreuve qui a depuis des années acquis ses lettres de noblesse ?

Je vous propose donc de lire ci-après le récit de deux participants et plus loin un petit historique de l’épreuve.

Mais je vous invite aussi à parcourir la page des récits et en particulier, le premier, celui de Dirk De Visscher. Vous serez vraiment dans l’action…

Edition 2016 vue par Eric Lenaerts

Vendredi 26 août, 15h, l’équipe chargée de l’accueil des participants du Liège Nancy Liège édition 2016 s’affaire. Il y a tout d’abord la gestion des parkings pour les motos mais aussi pour ceux qui amènent leur monture sur remorque. Ensuite, le contrôle technique où, permis, carnet d’immatriculation, assurance et conformité du véhicule sont minutieusement inspectés. Après cette étape incontournable, les concurrents reçoivent leur sac comprenant dossard, numéros autocollants, roadbook et autres documents pour ce périple de 2 jours.

Pour accueillir le départ et l’arrivée de ce rallye, quoi de plus adéquat que le Musée des transports en commun de Wallonie, situé à Liège, son cadre et ses infrastructures se mariant à merveille à ce type d’organisation.

Le Liège Nancy Liège, dont c’était la 38ème édition cette année, est un rallye de régularité regroupant de 120 à 150 motos dont l’année de conception est d’avant 1945 regroupées en différentes catégories (à l’exception des pilotes de plus de 60 ans pouvant aligner une moto d’avant 1960 pour des raisons bien compréhensibles de facilité et confort).

Des contrôles horaires (CH), de passage (CP) et secrets (CS) jalonnent ce périple de 2 jours, où une moyenne de 36 km/h est à tenir. Les concurrents ne tarissent pas d’ingéniosité afin d’améliorer la précision, mesurant et remesurant le périmètre de leur roue, prenant en compte l’écrasement du pneu sous la charge du pilote, son usure, la trajectoire sur l’itinéraire et bien d’autres paramètres.

C’est ainsi qu’il n’est pas rare d’avoir moins de 20 secondes (points) de pénalité cumulées au terme des deux jours de compétition malgré les multiples contrôles sur le trajet. Ces pénalités sont le résultat de comparaisons d’heures de passage et théoriques (basées sur la distance topographique à 36 km/h).

Si la gestion de la vitesse est importante, la navigation est primordiale. Toute erreur d’itinéraire, et donc le retard induit, est fatale. Aussi, la concentration est de mise entre la circulation et son code de la route, la lecture du roadbook, la vitesse à contrôler, sans oublier la conduite qui, avec un levier de vitesse au réservoir, une avance manuelle et un levier de gaz à tirette, s’apparente parfois plus à un exercice de jongleur qu’à la conduite d’une moto telle qu’on la connaît aujourd’hui.

C’est avec l’appui de la police de Liège que le tour en ville débute le vendredi à 18h. Comme chaque année, le cortège est reçu à l’hôtel de ville où les autorités locales accueillent les participants afin de leur souhaiter une bonne route. C’est aussi l’occasion pour les plus courageux de faire un arrêt « graissage » à la maison du péquet toute proche et de jouer les prolongations.

Samedi 06h30 le quartier des Vennes résonne sous les bruits des moteurs. Parmi les fumées, certaines, plus épaisses et à l’odeur typique, s’échappent des silencieux des quelques motos à moteur 2 temps participantes à la compétition.

Au vu des 350 km d’itinéraire qui séparent Liège de Nancy, les départs du samedi matin débutent dès 07h00 et ce, toutes les 20 sec. Très vite, les contrôles horaires se profilent avec leurs défilés de participants allant poinçonner leur carnet de route. La concentration est à son summum durant les 7 km suivants les CH, où des CS peuvent être mis en place. La jeune équipe de contrôleurs n’est pas en reste non plus en terme d’ingéniosité dans l’art du camouflage. Cette tâche demande beaucoup de rigueur et de coordination afin de pouvoir identifier le numéro du motard arrivant (particulièrement s’il est en peloton) et surtout pointer le temps de passage en fonction d’un repère précis pris sur la route.

Cette année, en raison de la situation sécuritaire, l’arrivée à Nancy à deux pas de la place Stanislas qui attire à chaque fois une foule d’amateurs ou simples curieux, n’a pu se faire. Ce n’est que partie remise ! C’est pourquoi, le dernier CH prit place à l’Hôtel Ariane qui accueille le rallye depuis de nombreuses années.

Les moteurs sont à peine éteints que les bruits de clés, pinces et autres outillages se font entendre. Les opérations varient de la simple maintenance et nettoyage afin de représenter une moto impeccable le lendemain, à des travaux plus importants jusqu’aux petites heures pour les plus malchanceux. Le visage tiré par le périple et les mains noires (trait caractéristique du pilote de moto ancienne), les motards s’en vont rejoindre leur chambre mais surtout la salle de bain avant de souper autour de tables bruyantes où anecdotes d’antan et simples aventures du jour sont relatées, mêlées aux rires et taquineries.

Dimanche, autre jour, même horaire mais la pluie s’est invitée en matinée. Ces machines et spécialement leur système d’allumage (magnéto ou dynamo rupteur) n’aiment guère la pluie, et le camion balai aurait pu rapidement être pris d’assaut. C’était sans compter la préparation minutieuse dont font l’objet les montures face à ces longs périples comme l’est le Liège Nancy Liège. Car, qu’on se le dise, les participants sont avant tout de grands rouleurs et brillants préparateurs qui n’en sont pas à leur coup d’essai. Même si le bris de pièces reste possible, la débrouillardise résout bon nombre de situations et permet de rallier la destination. 

Dimanche 16h00, Liège résonne à nouveau. Les premiers participants repassent par le podium au musée sous le regard des supporters ou simples amateurs patientant en masse. Le traditionnel pain saucisse, cher aux compétiteurs après ces kilomètres au guidon de leur monture, les attend pendant que le directeur de course comptabilise les derniers résultats. Il est enfin temps de remettre les prix des différentes catégories et du général. Cette année, Eddy Philippet (Vice-président VMCB) au guidon d’une Saroléa est le vainqueur avec 18 points de pénalité. Sans nul doute, la concurrence sera rude et, il lui faudra être bien préparé pour défendre son titre en 2017 ! 

Mais bien avant l’aspect compétitif de l’épreuve, c’est d’abord une belle aventure d’un peu plus de 700Km en 2 jours, où tout est mis en œuvre par les organisateurs pour que le participant passe un excellent moment en compagnie d’amis durant cet « avant-dernier week-end complet du mois d’août ». 

Tout ceci n’est possible que grâce à un staff motivé, sous la houlette d’Henri Bovy, secondé par son épouse Bernadette qui organise cette manifestation depuis 30 années et dont les préparatifs commencent au lendemain du rallye pour l’année suivante. Merci à eux et à 2017 ! 

Le premier Liège-Nancy de Bernard de Harlez

Ayant passé il y a peu le cap de la soixantaine et étant le nouveau propriétaire d’une Sunbeam S8 de 1950, j’étais donc dans les conditions pour une première participation dans la classe 8, celle des papys.

Souvenir : il y a 38 ans, en parallèle à Liège-Nancy-Liège, premier du nom, je prenais part à Liège-Nice-Liège. Cette épreuve, dans la forme de l’époque, n’existe plus tandis que LNL en était, ce week-end, à sa 38ème édition.

Préparation : on ne part pas pour pareil périple sans un minimum de préparation. Lecteur de roadbook, plaques numéros, compteur de vélo plus la maintenance de la moto, vidanges, niveaux, batterie(s) chargée(s), …

Préparation, encore : écouter les explications des anciens (Jean-Pierre, Etienne, …) pour comprendre comment ça fonctionne. Ça n’a pas l’air compliqué mais mieux vaut savoir à l’avance !

Contrôles : présenter la moto et les papiers, enlever le sac avec tout le nécessaire pour le week-end (numéros, tickets repas et hôtel, roadbook, …)

Départ : à 7 heures, 33 minutes et 20 secondes, c’est parti. Je suis accompagné de Jean-Pierre qui va veiller sur moi jusqu’au Luxembourg

Premier contrôle : on est bien dans les temps, même assez en avance. Tant mieux, on pourra faire un petit besoin, jeter un œil à la moto, discuter avec les participants proches en numéros.

Première base : là, il n’est plus question de rouler à n’importe quelle vitesse. Faut être le plus près possible de 36 km/h sur les 7 premiers kilomètres. Peut-être, ne sommes-nous pas dans une base, peut-être y sommes-nous et, si nous y sommes, on ne sait pas où sont planqués les contrôleurs d’arrivée. Bref, pas le plus simple surtout que la Sunbeam aurait tendance à hésiter sur le 3ème rapport et à être trop haut en 2ème.

Repas de midi : chez Luxlait un peu au-dessus de Mersch au Luxembourg. C’est le moment de sortir les tickets. Apéritif, buffet froid, buffet chaud, dessert et deux boissons. Après ça, on serait mieux à la sieste !

Problème (1) : la moto ratatouille, la batterie est assez faible. Je la change (heureusement, j’en ai une de réserve). Ça va mieux mais j’ai manifestement un problème de charge.

Entraide : je trouve un chargeur auprès de notre président, Éric. Merci à lui et dommage pour son problème mécanique le dimanche.

Troisième contrôle : au château de Preisch, juste après notre entrée en France. Superbe endroit dans son écran de verdure. Jean-Michel est au contrôle et m’explique que les brise-vitesse que nous venons de retrouver sont bien nécessaires. Moi, je dis que l’on vient de traverser le Luxembourg sans la moindre bosse et que les Français sont pour le moins restrictifs. Quoi qu’il en soit, ils sont là et il faudra bien faire avec.

Tracé : superbes routes au Luxembourg, bien sûr, mais aussi en France. Vraiment de belles découvertes avec, en général, un revêtement sec.

Roadbook : parfait ! Facile à suivre, très précis, il fallait le vouloir pour se tromper !

Nancy : belle ville pour ce que j’en ai vu. Nous logeons un peu en-dehors de la ville à l’hôtel Ariane.

A l’hôtel : rangement de la moto, contrôle des niveaux et vérifications diverses. Je rajoute un peu d’huile, je sors la batterie pour la charger et hop, à la douche !
Je récupère mes bagages et m’installe. A 21 heures, souper, très bon et vite servi, quelques discours et au lit. Faut se lever tôt demain !

Trajet retour : de belles routes encore même si un peu plus (trop) de lignes droites. Les contrôles horaires se succèdent avec à chaque fois la même question : entre-t-on dans une base ? Comme on ne sait pas, on reste donc sur notre 36 km/h de moyenne même si c’est peut-être inutile.

Météo : hier s’est très bien passé, du soleil mais surtout du sec même si quelques routes étaient humides. Ce matin, grand bleu jusque midi puis quelques averses l’après-midi, aussi brèves que soudaines. Bref, pas de quoi noyer une grenouille !

Problème (2) : ce matin, j’ai encore dû changer la batterie. La moto a vraiment un problème de charge. A chaque contrôle, un petit coup de charge avec le chargeur d’Éric et je croise les doigts. Ouf, ça aura tenu jusque Liège !

Retour à Liège : de nombreuses personnes pour nous accueillir et nous féliciter. Ça fait du bien tout comme, d’ailleurs, le pain saucisse.

Classements : remise des prix peu de temps après l’arrivée et bonne surprise pour moi. Je suis 3ème dans ma catégorie derrière Etienne et Louis. J’ai pris un peu trop de secondes dans les bases. Faudra étalonner le compteur un peu plus précisément pour l’année prochaine ! Bravo à tous les participants.

Organisation : sans failles ! Super d’arriver à promener autant de personnes dans ces conditions pareilles où tout est sous contrôle. Bravo !

Merci : un tout grand merci aux organisateurs pour le temps passé, la bonne humeur et, je me répète, l’organisation impeccable.

A l’année prochaine …

HISTORIQUE

de notre belle épreuve qui a failli ne pas voir le jour…!

Lorsqu’en 1971, quelques  propriétaires
de motos anciennes ont fondé le Vétéran Moto Club Belge, ils n’avaient guère
d’idées sur les soins à apporter à ces ancêtres et les promenades organisées à
l’époque étaient émaillées d’une succession impressionnante de pannes et
déboires divers.

Mais l’expérience vint petit à petit et les
ancêtres redevinrent fiables au point d’entrevoir la possibilité de réaliser
des promenades un peu plus longues….

A tel point qu’en 1978, Jacques Filansif
confiait à Hubert , à l’époque Président du VMCB, et aux jumeaux (Henri et
Michel Bovy) une idée folle : lancer les motos anciennes dans un grand raid !

La Commission Sportive Motocycliste du Royal Motor Union (RMU) qui
comptait quelques membres du Vétéran Moto Club Belge (VMCB) se mit donc au
travail.

Un des premiers points était de décider « Où aller? ».

Une carte fut dépliée et on y traça un cercle ayant Liège pour centre et
comme rayon la mesure qui correspondait à 300 km. Après de nombreux contacts,
la ville de Nancy fut choisie comme halte de l’épreuve.

Pourquoi Nancy ? Parce que les deux villes sont jumelées depuis 1954 et
les deux clubs automobiles également. De plus, la C.R.S.39 de Jarville,
banlieue de Nancy, était capable de nous héberger et que la distance
correspondait à nos souhaits.

Pourquoi Verviers pour les deux premières éditions ? Parce que la section
Verviétoise du Royal Motor Union y était très dynamique, que nous y avions
trouvé beaucoup de sympathie à notre idée et un soutien logistique appréciable.
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Ce projet était une épreuve de régularité « Verviers-Nancy-Verdun-Verviers »
en 3 jours, à 35km/h de moyenne, les 28-29 et 30 septembre programmée en même
temps que le nouveau « Liège-Nice-Liège » à 50km/h pour motos d’époque.
L’itinéraire et les contrôles seraient communs aux deux épreuves. Le samedi
serait un jour «  de repos » pour les ancêtres qui se rendraient de
Nancy à Verdun pour retrouver l’itinéraire de retour du Liège-Nice et rentrer à
Verviers le dimanche.

L’assemblée générale du VMCB en janvier 1979 approuva ce projet «  avec
un enthousiasme certain… »

Le 9 mars un courrier adressé à tous les membres du VMCB demanda un
engagement sur l’honneur pour le 24 mars car « … si nous n’obtenons pas un
minimum de 25 motos pour le Verviers-Nancy-Verdun-Verviers, nous n’organiserons
pas l’épreuve ».

Relance le 18 mai avec réponse pour le 9 juin.

Le 28 juin, «  une dizaine de participants a déjà marqué son accord
mais la commission a décidé que l’épreuve n’aurait lieu que si au moins 20 inscriptions
fermes étaient enregistrées au 15 juillet. »… .

Le 14 août : «  … le nombre minimum d’inscrits n’est pas
atteint, mais la commission décide de maintenir l’épreuve malgré tout.
Cependant celle-ci ne se déroulera que sur 2 jours : les 28 et 29 septembre
1979 ».
  

L’itinéraire, tracé sur carte, est à la disposition des participants au
RMU. Il est distribué et repris sur les carnets de route sous la forme d’un « texte ».

C’est ainsi que le vendredi 28 septembre 1979, à partir de 10h01 onze courageux, déclarés fous par certains, allaient rejoindre la Cité où le Téméraire avait péri ! Il s’agissait de

A leur arrivée à Nancy, ils sont reçus dans les salons de l’Automobile Club Lorrain au bout de la place de la Carrière, dans l’Hémicycle du Général de Gaulle.

C’est leur enthousiasme pendant ces deux jours et leur joie bien visible à l’arrivée qui firent que cette épreuve fut reconduite en 1980, malgré ce petit nombre de participants. Peu de pannes, vite arrangées d’ailleurs par l’entraide spontanée. Une vraie famille!

Grâce à eux, Liège-Nancy-Liège existe, mais aurait pu se dérouler sur 3 jours et non 2…

1980 L’épreuve se déroule sur un week-end. Il y aura cette fois 21 participants dont neuf de la première édition.. L’itinéraire est un peu plus fouillé et il faut une page entière « de texte »pour la seule journée du samedi.

Il y aura 4 abandons

1981 a lieu le premier  » Liège-Nancy-Liège »  29/23 ( 29 partants/23 arrivés)

1982 50/44 Hubert Burguet cède la place de directeur de course à Adrien Absil qui sera secondé par Norbert Antoine

Le capitaine Alain Richeton, de la CRS 39 est des nôtres.

1983, 49/27  Première traversée du Grand-Duché
Devant le nombre croissant de participants, les salons de l’ACL deviennent insuffisants pour nous accueillir.

L’arrivée aura donc lieu sur la magnifique Place Stanislas (pas encore restaurée) et nous sommes reçus à la Mairie en présence des autorités municipales.

Le tracé est distribué sur carte photocopiée accompagnée du traditionnel « texte »

1984 61/49  Il pleut, il pleut. On rentrera même une certaine moto dans un café pour sécher la magnéto avec un sèche-cheveux

1985 64/50 un timide roadbook fait son apparition; il est très sommaire et est toujours accompagné du « texte ». L’itinéraire devient secret.

2005

2019

1986 63/37. Les participants des classes 1 et 2 peuvent choisir la classe touriste.

Le trial club de Warken (Grand-Duché) nous invite pour la pose de midi

Météo exécrable, « rien ne restera sec »

Extrait de la revue 57 du Classic Motorcycles Belgium, qui y ont participé en nombre…

1987 42/37 Adrien Absil ayant demandé à être déchargé de la direction de course, et bien malgré lui, Henri Bovy, en tant que président du VMCB est désigné pour assumer cette fonction pour les prochaines éditions.
La CGER sponsorise l’épreuve. Les formalités auront lieu au siège liégeois de la rue Sainte-Marie.

Le VMCB prend une part active à l’organisation

Le roadbook s’améliore, les distances d’une case à l’autre y figurent

La classe militaire qui acceptait toutes les motos militaires belges sera dorénavant limitée, comme les autres à l’année 1945.

Les haltes de midi seront dorénavant prévues dans des restaurants ou assimilés.

Un camion balai et un minibus « officiels » font leur apparition. Merci à Bernard Boyens de venir à titre gracieux avec son camion.

Lors de réception à la mairie de Nancy, nous évoquions le dixième anniversaire. Durant son discours, Madame Bleuzet  adjointe au maire de Nancy déclara: « C’est une belle épreuve, je pourrai peut-être y participer » Tout le monde a applaudi, puis Michel Bovy s’est avancé et lui ai dit : » Eh bien Madame si vous le désirez je vous offre la place dans mon side l’année prochaine »

1988, 60/51 nous fêtons le dixième anniversaire de l’épreuve.

Madame Maitre Bleuzet Julbin, 1ère adjointe au Maire de Nancy effectue le trajet Liège-Nancy dans le side de Michel Bovy et monsieur l’échevin Peters effectuera le trajet retour.

Quatre pilotes se voient remettre un diplôme d’honneur pour avoir effectué les dix premières éditions. Il s’agit de Bovy Michel, Filansif Jacques, Lejeune Jean et Mohring Michel.

C’est la fête, mais suite à de profondes transformations à la caserne CRS39 de Jarville, nous devons nous tourner vers un hôtel pour l’hébergement. Ce sera l’hôtel Altea, au centre-ville.. Confort accru, certes, mais regrets d’ambiance pour beaucoup.

Départ de l’Altéa à 7h30, en colonne,  en direction de « Les baraques » où le premier départ sera donné à  8h00
André Lanotte dessine le Roadbook

Sous l’impulsion de Francis Gilson, un groupe de radio-amateurs (Cibistes) encadre l’épreuve.

1989. Jean-Pierre Beaufays et André Lanotte reprennent la charge de Norbert Antoine et se chargent de l’itinéraire et du roadbook. Celui-ci sera simplifié et ne renseignera plus que les carrefours nécessaires à la compréhension du parcours. Il s’en trouve ainsi allégé et c’est tout profit pour nos concurrents.
La classe  » Touriste « fait son apparition. Aucun souci de chrono, seul compte pour eux le désir d’arriver à Nancy d’abord, à Liège ensuite. Ils seront 8 à faire ce choix.

Un podium est réalisé et sera monté et démonté à Liège et à Nancy. Merci à Léon Londot qui s’en est chargé durant de nombreuses années.

L’ACL nous offre un beau trophée. Il sera remis à Roger Noirhomme qui chevauche la plus petite machine. Par après il sera détenu pendant un an par la vainqueur du général et sera acquis définitivement par celui qui l’aura détenu 3 fois. Gros souci d’hébergement : l’Altéa offre moins de places que l’an dernier! Le repas y aura lieu mais pour la nuit, ce sera l’Altéa pour les pilotes et l’Ariane pour les autres.

Départ en colonne à  7h30 en direction d’Essey pour le départ officiel à 8h00.

Nous devons définitivement tourner la page de la caserne CRS 39  de Jarville!

1990 64/57 Des difficultés de dernière minute compromirent l’organisation de cette 12 édition. Plus de CRS 39, hôtel Altéa est en travaux après un rachat et l’hôtel Ariane également en travaux peut nous loger, mais impossible d’y prendre le repas. Grâce au dynamisme de Monsieur Perrettte de l’ACL tout s’arrangera : deux bus seront affrétés pour nous conduire à Malzéville, chez le traiteur Marco Tullio et les motos seront hébergées à l’Institut Saint-Joseph, proche de l’hôtel.

Tout comme l’an dernier, départ en colonne à 7h30 en direction d’Essey.

1991. 82/66 dont 6 Français.

Les repas de midi sont prévus par l’organisateur. Pour cette première ce sera à Valensart.

Les années suivantes nous passerons souvent à Fouches (Arlon) et Sainte-Marie, mais aussi au Grand-Duché à Stadtbredimus, Ehnen, Wellenstien

Les travaux à l’hôtel Ariane sont terminés et tous pourront y être hébergés..

Quelques dévoués se chargent de bâcher les motos.

VP PNEUS met un camion balai à notre disposition

1992 Création d’une classe side-car.

Pour la facilité des calculs, la moyennes imposée passe de 35km/h à 36km/h.

Une des plus belles éditions aux dires de la plupart des 79 partants

1994 la qualité du roadbook s’est améliorée d’année en année et cette fois il indique la distance partielle et la distance totale, à la grande satisfaction de tous.

La pose de midi est allongée et passe à 45 minutes. Un tachymètre électronique sera accepté. Surpression de la classe Touriste qui ne rencontre aucun succès.

Les départs seront donnés de 20 en 20 secondes. Le n°1 sera attribué au vainqueur du classement général de l’année précédente.

1995 Suite au décès tragique d’André Lanotte, Francis Gilson reprend la charge de l’itinéraire et du roadbook qui adopte une nouvelle disposition : on passe à 3 colonnes de 4 cases afin d’en faciliter la lecture pour tous

Cette année, le centre de l’épreuve sera le Musée des Transports.

1996 Le centre de l’épreuve revient au RMU. Nous réservons des chambres à l’auberge de jeunesse Simenon pour loger les étrangers et les Belges habitant un peu loin.

Madame Fabry, dote l’épreuve d’un « Prix Colonel Fabry », en souvenir du raid Liège-Elisabethville-Liège réalisé par son père, Lieutenant Aviateur, en 1926, en vue de reconnaitre des pistes d’atterrissage dans notre colonie. Il accomplit cette mission sur une Gillet 350cc.  –  Patrick Haesevoets sera le premier à recevoir ce prix.

Les autres participants sur Gillet recevaient la plaquette ci-dessous

Madame Fabry est entourée de Paul Gillet, l’un des 3 fils du créateur de la marque, et de Patrick.
A l’arrière-plan,  les 14 autres participants sur Gillet

1997

1998  Suite au décès tragique de Serge, membre du comité, la famille crée le   Prix Serge Gauvry qu’elle décerne pour un an à une moto pour laquelle elle a eu le coup de cœur.

Le Musée des Transports devient le siège de l’épreuve.

A l’occasion de la 20ème édition, l’Office départemental du tourisme de Meurthe et Moselle offre un T-shirt à tous les participants.

1999 un T-shirt au logo du LNL est proposé.

2000 Trois Marseillais sont inscrits et terminent honorablement.

2002 Vu le grand nombre de participants et la difficulté de se rendre à l’hôtel de ville pour la remise des prix, il a été décidé qu’elle aurait désormais lieu au musée.

2003 114 partants dont les trois jeunes sœurs Ghilain, Ethelle, 20 ans, Alexiane et Christiline peu habituées à la moto et pas du tout à la moto anciennes! Les participants de l’époque en gardent toujours le souvenir…

2004 Pour fêter le 50ème anniversaire du jumelage des deux villes le comité a invité un représentant de chacune d’elle à participer à l’épreuve. Monsieur l’échevin Mévis a relevé le défi mais  du côté nancéien, personne ne possède le permis moto adéquat.

Monsieur l’échevin Mévis au départ. N° 50 oblige…

Lors de la réception à la mairie, les participants totalisant 10 participations se voient remettre un T-shirt commémoratif. Cette action sera poursuivie les autres années.

2005 Trois Marseillais participent à nouveau  à l’épreuve.

Au vu des difficultés d’organisation liées au grand nombre de participants, il a été décidé, de commun accord avec les autorités de la Ville de Nancy, d’espacer les réceptions à la Mairie. Celles-ci auront lieu dorénavant pour souligner les éditions multiples de 5. La prochaine aura lieu en 2008.

Nouveauté : un pain saucisse attend les participants à l’arrivée à Liège.

2006 Les membres du VMCB ayant trouvé depuis quelques années d’ingénieux systèmes pour faciliter la lecture des roadbook, en collant les feuilles les unes à la suite des autres pour les placer dans des boîtes munies d’enrouleurs, le roadbook pourra être obtenu sous former d’une longue bande reprenant l’itinéraire de toute une journée

2007  De gros nuages noirs survolent le Royal Motor Union et posent des problèmes à l’organisation de notre épreuve.

Décision est prise de réaliser le roadbook au départ du Tripy

2008 L’ASBL Liège-Nancy-Liège est créée. Une nouvelle affiche voit le jour.

Un ancien bus du musée conduit les logeurs à l’auberge de jeunesse Simenon pour la nuit du vendredi au samedi.

C’est la 30ème édition et une belle réception nous est offerte à la Mairie de Nancy

2009 La durée de la pause de midi passe à une heure.

A suivre

Quelques photos d’ambiance..